jeudi 22 décembre 2016

Vue d'ensemble du chevalet sur une Place du Tertre glaciale, mercredi 21 décembre
Pantin Père Noël de circonstances, une gentille allégorie du Paris touristique, entièrement réalisé en tickets de métro! Le mécanisme est un peu fragile car le carton du ticket est assez mince 

samedi 10 décembre 2016

Tickets d'hiver....

Les tickets reviennent en force!

Sur deux reçus, quelques dauphins pour le sentiment de liberté
Un autre prisonnier: j'avais déjà traité ce thème il y a un an


mardi 29 novembre 2016

Ce devait être au départ un mobile de dictateurs levant les bras dans unn bel ensemble, accompagnés d'un éléphant de ET et d'un chien plus quelques oiseaux et papillons, mais finalement ils restent fixes. J'aurais du concevoir le mobile avant les éléments peints. Ce sera donc "Une belle brochette de dictateurs et quelques intrus bienveillants"!
Les Buttes Chaumont sur mon forfait de métro de Berlin, la partie gauche en bas est brillante!
Les tickets ont repris leur voyage sur la place après une longue absence consacrée au travail des illustrations sur un projet d'album jeunesse, "Charlot, chat des pavés"

dimanche 14 février 2016

En hommage à "Pomme d'Api"

Averse un peu rétro sur 5 tickets en hommage aux "cirés"de mon enfance!
Travail en cours. Je ne remercierai jamais assez ma loupe éclairante

dimanche 7 février 2016

Les oies du bord de Seine

Un des charmes de Sartrouville c'est quand même la Seine, que l'on peut suivre tout le long de la route verte qui mène jusqu'à Londres pour les courageux! Des oies au repos croisées un dimanche matin...

jeudi 4 février 2016

lundi 1 février 2016

Saint Mathieu

Suite à une commande, d'après le Saint Mathieu de Rembrandt. Réalisé sur 4 tickets
On devine bien la "sensibilité protestante" à la manière dont Rembrandt a traité son sujet: l'ange n'a pas d'ailes visibles, pas d'auréole. Saint Mathieu avec son geste de réflexion hésitante se montre très humain. J'ai découpé à part le visage de l'ange et les trois mains visibles pour les mettre en avant et créer un effet de relief.

vendredi 22 janvier 2016

Autour de la place du Tertre, en rêvant à une forêt en feu..

Sur un ticket de parking revisité qui m'a servi de micro palette, une forêt enflammée

A l'heure entre chiens et loups, quand le soleil rase la coupole du Sacré Cœur

Et quelques minutes plus tôt, alors que le Sacré Cœur se teinte de jaune et que la place s'enfonce dans l'ombre. Avant que les lumières s'allument..

vendredi 8 janvier 2016

Des tickets

Des tickets de métro, pourquoi?Afficher l'image d'origine

Je crois qu'il est temps d'expliquer ce choix particulier de support,  puisqu'on me l'a si souvent demandé. Tout artiste procède d'une démarche: un cheminement qui a une origine, qui doit mener à un aboutissement. cet aboutissement prenant la forme d'une œuvre.
En faisant un retour en arrière sur ma vie, une vie qui s'est déroulée à 80% dans un cadre banlieusard, mais liée à Paris par une sorte de cordon ombilical (ce n'est pas peu dire: je suis bel et bien née à Paris intra-muros avant de partir grandir à Chatou,au Pecq et pour finir à Sartrouville) je me suis rendue compte à quel point ces va-et-vient constants entre la capitale où se passait tout ce qui était intéressant et ma maison où régnait la sécurité, la vie familiale mais aussi l'ennui m'ont structurée, ont défini mon identité.
C'est un rythme, une partition musicale.
Une identité pendulaire où le voyage est une illusion puisque l'on sait parfaitement qu'il aboutit à quelque chose de connu, de routinier: le lieu de travail, le lieu d'études....où le retour est inscrit dans le départ.
Pourtant, pourtant entre la phase 1 et 2  s'inscrivait une période blanche, une période où la rêverie pouvait reprendre ses droits bon gré mal gré, passant outre l'inconfort physique, la fatigue, le fatalisme qui se lisait sur les visages. Le temps du voyage.

Je suis l'enfant de ces rêveries. Un des romans de Milan Kundera s'intitulait "La vie est ailleurs"Résultat de recherche d'images pour "la vie est ailleurs". Le petit ticket, la carte de transport qui a changé de couleur aux fil des ans en parallèle avec mes propres transformations d'adolescente, d'étudiante, d'artiste, de jeune femme, de mère, ce petit ticket me signifiait toujours que la vie était  "ailleurs", l'espace d'un voyage.
Était-ce aussi lui qui générait cette force de pouvoir résister l'espace d'un court instant par la grâce de la fantaisie à la résignation d'une vie contrainte (au travail subi, enfin dans mon cas!)?
Enfant, je comptais le nombre de fois où apparaissait la publicité Dubo Dubon, Dubonnet Résultat de recherche d'images pour "dubo dubon dubonnet"entre deux stations. J'apprivoisais l'habitude des grappes humaines serrées, leur odeur, leurs pensées que l'on avait l'impression d'entendre tout haut s'échapper de leurs crânes...
Chaque ticket, dont je sais maintenant qu'il est unique dès sa conception (voir l'ouvrage passionnant de Grégoire Thonnat: "Petite Histoire du Ticket de métro parisien" aux éditions Télémaque) Petite histoire du ticket de métro parisien ...accompagnait un destin, une existence....que je côtoyais. Autrefois on trouvait dans les annonces de Libération et sans doute d'autres journaux, toutes sortes de messages évoquant un regard croisé, un sourire unique, une silhouette inoubliable aperçue dans le métro qu'on aurait voulu revoir. Tant de bouteilles à la mer pleines d'espoir! https://www.youtube.com/watch?v=MMWb-jLBv

Que tant de choses puissent s'assembler en un si petit ticket lui donne presque un pouvoir! C'est un talisman d'enfant dans une main d'adulte, tels ceux qu'on retrouve éparpillés sur la sépulture de Simone de BeauvoirAfficher l'image d'origine, envoyant un mystérieux message . 
Moi aussi, avec mes tickets peints transformés, recoupés, j'aime participer à ce réseau à la fois visible et caché: le réseaux concret de l'infinité de voyages réalisé à travers lui, le réseau invisible des messages, des petites notes, de tous les fils qui nous relient parce  nous avons "pensé ensemble", l'espace d'un moment, l'espace d'un trajet.
Goscinny racontait que l'inspiration pour un gag lui étant venue une fois dans le métro, il avait tenté par la suite d'y retrouver l'inspiration mais la magie n'opère pas à volonté!
 Tout est incertain, tout peut se produire: l'image de la misère et de la solitude absolue nous cogne, la grâce d'un sourire aussi.
Dans "Les Ailes du Désir" de Wim Wenders" , (Der Himmel über Berlin) l'ange (Bruno Ganz)Afficher l'image d'originel'ange entend les pensées des voyageurs dans le train. 
Mes petits tickets, c'est le fil infini de tout ce que j'ai entendu, deviné, rêvé, ressenti dans ce labyrinthe qui est Paris plus que tout.

jeudi 7 janvier 2016

Aujourd'hui 7 janvier est un triste anniversaire. J'offre cette tulipe en mémoire de ceux qui ne sont plus là.

dimanche 3 janvier 2016

Un nouveau début!

Pour commencer l'année à pleines rasades, l'étagère à Whiskies d'un bar parisien